1.Le calendrier des fêtes françaises
Beaucoup de fêtes et de jours  fériés (des jours où légalement on ne travaille pas) sont des fêtes d'origine  catholique malgré la séparation de l'Eglise et de l'Etat pour permettre aux  Français de pratiquer leur religion. Aujourd'hui, les gens étant moins  religieux, les jeunes ignorent parfois l'origine de certaines traditions. 
-Le 1er janvier: jour de l'An - On souhaite une "bonne année" et une  "bonne santé" à sa famille, à ses amis, à ses voisins. On fait un repas de  famille. Parfois on reçoit des "étrennes" (de l'argent ou de petits cadeaux).  Pendant tout le mois de janvier, on envoie des cartes de voeux à tous ceux qu'on  n'a pas vus pour les fêtes.
-Le 6 janvier ou le 1er dimanche du mois:  l'Epiphanie - On tire les rois, c'est à dire qu'on mange une couronne des rois  ou une galette qui contient un petit objet,la fève. La personne qui la trouve  devient le roi ou la reine, met une couronne en papier sur sa tête et couronne  son roi ou sa reine (voir annexe no. 1)
-Le 2 février: la Chandeleur- On  mange des crêpes. Cela porte bonheur de les faire sauter avec un morceau d'or  (une bague par exemple) dans la main.
-Le 14 février: la Saint-Valentin-  C'est la fête de l'amour. Les amoureux sortent, vont au restaurant et les jeunes  filles reçoivent des fleurs ou des bijoux.
-Le Mardi Gras: C'est le jour  avant le mercredi des Cendres (le 1er jour du Carême - Les 40 jours avant Pâques  pendant lesquels on ne mangeait pas de viande autrefois.) Dans certaines villes  en France comme Nice ou La Nouvelle Orléans aux Etats-Unis, on peut s'amuser au  carnaval et regarder les chars défiler.
-La Mi-Carême: Les enfants se  déguisent et on assiste à un défilé de chars souvent en fleurs (ou en fleurs en  papier) avec des fanfares et des majorettes (voir annexe no. 3). Au Québec, le  dernier char est celui du Bonhomme carnaval mais en France, c'est celui de la  reine et de ses deux dauphines qui marque la fin du défilé. Pour s'amuser, on  lance des serpentins et des confettis.
-Le 1er avril: On fait ou on dit des  blagues. A la fin, on dit "poisson d'avril!" (On peut parfois accrocher  discrètement un poisson en papier dans le dos d'une personne.)
-Le dimanche  des Rameaux: Le dimanche avant Pâques, les catholiques vont à l'église avec une  petite branche de rameau ou de buis (un arbuste avec de très petites feuilles). 
-Pâques: les enfants reçoivent des oeufs en sucre et en chocolat (voir  annexe no. 4); beaucoup de familles profitent de ce long weekend pour se  retrouver autour d'une table, il n'y a pas de plats traditionnels le jour de  Pâques. On servira peut-être un plat qu'on mange moins souvent comme un gigot de  mouton ou un lapin.
-Le 1er mai: fête du travail- Pendant ce jour férié on  s'offre un petit bouquet de muguet. 13 petites fleurs blanches sur un brin  portent bonheur. Les syndicats défilent dans les rues.
-Le 8 mai: jour férié  pour célébrer l'armistice de la deuxième guerre mondiale. Les politiciens et les  anciens soldats déposent des fleurs au pied du monument aux morts.
-Le jeudi  de l'Ascension: jour férié - fête catholique 40 jours après Pâques pour célébrer  la montée de Jésus au paradis.
-La fête des mères: cette fête est en général  à la fin du mois de mai - On offre un cadeau ou des fleurs à sa mère en lui  disant "Bonne fête, maman!".
-Le dimanche et le lundi de la Pentecôte: jours  fériés (fête catholique)
-La fête des pères: on offre un cadeau à son père  un dimanche vers la mi-juin.
-Le 21juin: fête de la musique - Des  musiciens amateurs et professionnels de tout âge, seuls ou en groupes, jouent  dans les rues.
-Le 14 juillet: fête nationale- On célèbre la prise de la  Bastille qui a marqué le commencement de la révolution en 1789. Ce jour-là, il y  a des défilés militaires, des bals dans les rues et des feux d'artifices le  soir. Dans certains villages, on organise une retraite aux flambeaux le 13 (voir  annexe no. 5).
-Le 15 août: jour férié - fête catholique pour célébrer  l'Assomption de la Vierge Marie. On fait souvent un repas de famille.
-Le 11  novembre: jour férié pour célébrer l'armistice de la première guerre mondiale en  1918. On dépose des fleurs sur la tombe du soldat inconnu (sous l'Arc de  triomphe) et au pied des monuments aux morts.
-Le 25 novembre: la Sainte  Catherine - ce jour-là, les jeunes filles célibataires de 25ans ou plus portent  un chapeau excentrique (au travail par exemple). On les appelle "les  Catherinettes".
-Le 25 décembre: Noël - La veille de Noël, vers minuit, on  fait un grand repas, appelé le réveillon. On mange des plats traditionnels comme  le foie gras (ou le pâté de foie gras), des fruits de mer (des huîtres servies  dans leur coquille), de la dinde farcie aux marrons ou des boudins blancs  truffés (ou un autre plat selon les familles), du fromage, et en dessert, un  gâteau, appelé “bûche” ( gâteau roulé avec une crème au beurre). On boit bien  sûr du vin et du champagne!
-Le 31 décembre: la Saint Sylvestre - On fait  plus ou moins le même repas que pour Noël mais avec ses amis, au restaurant ou  chez soi (voir annexe no. 6).
2.Connaissez-vous la raison de  l’existence des fêtes?
Noël, Pâques, le Mardi Gras, la fête du  printemps, les anniversaires de naissance, les carnavals, les festivals, les  parades, les fêtes paroissiales...
Aimez-vous célébrer? Avez-vous le sens de  la fête? Connaissez-vous la raison de l'existence de toutes ces  célébrations?
2.1.L’Épiphanie(Le 4  janvier)
2.1.1.Épiphanie-coutumes et croyances
Ce n’est  pas un jour férié mais une fête d’origine religieuse. Elle commémore la visite  des “Rois mages” venus offrir leur présents, l’or, la myrrhe et l’encens, à  l’Enfant Jésus .
On attribue pourtant la fête des Rois à une origine plus  païenne… On sait que, déjà, les Romains célébraient une fête des Rois à l´époque  des Saturnales, tirant au sort avec des fèves qui serait roi du festin.  Eux-mêmes empruntèrent cet usage aux Grecs qui se servaient des fèves pour  l´élection de leurs magistrats. En succédant au paganisme, le christianisme  chercha à consacrer ces fêtes par ses rites et ses cérémonies propres: le 5  janvier, veille de l´Épiphanie, les chanoines élisaient dans leurs cathédrales  un roi parmi eux. Une fois installé le roi, chacun venait lui offrir des  présents. Un festin couronnait ce jour de fête. Rentrant chez eux, les fidèles  en firent autant et élirent un roi parmi eux au moyen d´une fève cachée dans un  gateau. La première part, appelée la part de Dieu, était réservée aux voyageurs,  aux pèlerins, ou aux pauvres qui viendraient ce soir-là à la porte.
En  Bretagne, la veille de la fête des Rois, les enfants de chœurs, marguilliers,  jeunes et mendiants venaient quêter la part de Dieu sur le seuil des maisons. 
A Saint-Pol-de-Léon , une procession, constituée d´un pauvre de l´hospice en  tête, puis des notables, des marguilliers de la ville et des enfants, s´arrêtait  de porte en porte. Chaque habitant offrait des victuailles ou une petite obole.  On les déposait dans le panniers porté par un cheval décoré de rubans, de gui et  de laurier. « Inguinané! Inguinané! » Criaient alors les enfants. Le produit de  la quête était distribué aux pauvres afin qu´ils puissent, eux aussi, fêter  l´Épiphanie.
2.1.2.Vision moderniste d’une fête  ancienne
Dans un pays qui a aboli la royauté d’une manière assez  brutale, il est amusant de voir que cette coutume est toujours pratiquée, non  seulement à la maison, mais aussi au bureau, chez les amis… et même à l’Élysée,  chez le président de la République! En fait c’est tout au long du mois de  janvier qu’on peut acheter dans les boulangeries ces galettes des rois. La  recette et la présentation varie du nord au Midi, les motifs des fèves sont très  variés (il existe des collectionneurs de fèves!) mais toutes sont vendues avec  l’indispensable couronne.
2.2La Chandeleur  (Le 2 février)
2.2.1.La chandeleur-Les  traditions
On célèbre ce jour la présentation de Jésus au Temple et  les relevailles de la Vierge, quarante jours après Noël. Au quarantième jour  après la naissance de Jésus, la Vierge se rendit au Temple présenter, pour sa  purification, deux tourterelles et deux pigeons.
Chandeleur nous vient de la  coutume selon laquelle, en ce jour, on faisait autrefois des processions avec  des chandelles allumées. Le pape Gélase fit supprimer la cérémonie en 472 mais  les traditions de la Chandeleur sont restées.
En Bretagne, ce cierge était  précieusement conservé. On ne l´allumait dans l´année qu´au cours de violents  orages. On s´agenouillait alors et on adressait une prière. Ce cierge était béni  le jour de la Chandeleur à l´église, suivit aprés d´une procession (voir annexe  no. 2).
Le jour de la Chandeleur, en Loire-Atlantique, on fleurissait les  ruches. Une branche de saule ou de noisetier les plaçait sous la bienveillance  céleste. On remplaçait parfois la branche par des chatons de couldre ou de  sauldre (noisetier ou saule) que l´on mettait à l´intérieur de la ruche. On  évitait de se marier à la Chandeleur. A Rennes , prétendait que cela portait  malheur.
La veille de la Chandleur était particulièrement propice aux jeunes  filles qui désiraient connaître l’homme qu’elles épouseraient. Au cours de cette  même nuit, les jeunes filles mettaient deux bougies allumées devant un miroir et  s’endormaient. A minuit, elles devaient descendre en posant à terre le pied  droit le premier, puis regarder dans le miroir où continuaint de brûler les  bougies: elles devaient y voir l’image de leur futur mari.
A la Chandeleur,  on faisait des crêpes. Personne ne devait en emporter ce jour-là hors de la  maison. On attendait le lendemain pour offrir le surplus éventual de crêpes que  la maisonnée n´avait pu manger.
2.2.2.Origine et symbolique de la  crêpe 
Sa forme et sa couleur évoque le Soleil enfin de retour après la  nuit de l'hiver. On dit aussi que le pape Gélase 1er, qui christianisa la  Chandeleur, réconfortait les pèlerins arrivés à Rome avec des crêpes.
Enfin  la crêpe utilise le froment en quantité et les moissons ne sont alors plus très  loin. Elle protège en outre la récolte de la moisissure et le foyer du  malheur.De nombreux proverbes en témoignent:"Si point ne veut de blé  charbonneux, mange des crêpes à la Chandeleur".Il faut faire sauter les crêpes  avec une pièce dans la main afin de s'assurer prospérité toutel'année. Le tout  aux lueurs des chandelles, qui par ailleurs éviteront à la cuisine de rester  enfumée pendant 3 jours !
Celui qui retourne sa crêpe avec adresse, qui ne  laisse pas tomber à terre, celui-là aura du bonheur jusqu’à la Chandeleur  prochaine. On fait sauter la première crêpe sur l'armoire, car elle ne moisira  jamais. Cela peut sembler curieux mais il parait que ça préserve de la  moisissure l'ensemble de la future récolte !
En ville on se limitera à faire  sauter les crêpes avec adresse avec une pièce dans la main, sauf si le lancer de  crêpes sur armoire vous amuse.
2.3.Mardi-Gras(Le 23-28 Février) 
2.3.1.Mardi-Gras - Carnaval
Parce que durant toute la  période de Carnaval il y avait suspension temporaire des règles de vie normales,  on jouissait sans impunité d’une certaine licence de mœurs, de droit aux  plaisanteries et aux insultes, on faisait de quêtes cérémonielles et des  defilés; danses et jeux enfin étaient à l’honneur.
Le Mardi gras en  Loire-Atlantique, on “queunait”. “Jouer à la queune” cela veut dire que ce  jour-là, on lançait une boule de bois contre la porte de qui l’on désirait. A ce  bruit, il était contraint d’ouvrir sa porte et d’offrir à boire aux joueurs. A  Nantes, chaque jour gras était affable d’un nom parodique: le Dimanche gras  était appelé la Saint-Goulard, le Lundi gras la Saint-Pansard et Mardi gras la  Saint-Dégobillard.
2.3.2.Les origines de la fête
Né à  Arbrissel, le bienheureux Robert d’Arbrissel fut chancelier de Bretagne. Il  fonda l’abbaye de la Roë pour les chanoines réguliers , puis fut le fondateur de  Fontvrault ou Font-Évraud près de Saumur en Maine-et-Loire.
Le bienheureux  sut en son temps rappeler à ses ouailles d’Arbrissel qu’il était formellement  interdit de travailler le jour de Seigneur; à cette époque, les paysans se  battaient sans cesse contre les fougères qui envahissaient toute la région. Le  Bienheureux se promenant une dimanche à travers la campagne, surprit une femme  en train d’arracher les fougères qui se trouvaient particulièrement vivaces en  son champ. La pécheresse fut réprimandée et promit au Bienheureux de respecter,  à l’avenir, les commandements de Dieu; en échange de quoi, elle obtint de lui  que son champ fût délivrer à jamais de ses fougères, ce qui n’éxistait nulle  part ailleurs dans la commune d’Arbrissel, couverte de la fameuse  plante.
2.3.3.Coutumes 
Les petites filles de  Saint-Lunaire avaient elles aussi leurs joutes de Mardi gras. Un combat d’œufs  était organisé pour elles: il s’agissit pour chacune de casser le plus grand  nombre d’œufs possible sans briser celui qui leur servait à détruire les autres.  Ce n’était pas si facile! Certaines filles étaient particulièrement reputées  pour ce jeu. La gagnante était nommée reine de l’assemblée et était portée en  ovation à travers la ville. Les écoliers de la région de Saint-Malo se  retrouvaient le Mardi gras pour leurs rituals et tant attendus combats de coqs.  Depuis quelques jours déjà, ils se préparaient chacun au combat en soignant  leurs coqs et en les nourissant de matières échauffantes comme les chènevis. La  cour de l’école était ce jour-là envahie par les adultes qui venaient assister à  un spectacle tout aussi rituel que celui qu’ils organisaient eux mêmes. Le coq  qui avait fait le plus grand nombre de victims rendait son propriétaire “ roi de  l’assemblée”. Il était porté à travers la ville sur un trône improvisé; à la  suite de quoi, un banquet prolongeait les festivités.
2.3.4.Mardi  Gras-Fête de l’amour?
Deux bœufs, sept veaux, quatorze barriques de  cidre et d’autres de vin, une tonne de pommes de terre, tout cela pour nourrir  et abreuver les participants d’une seule noce! Ajoutons pour vous rassurer qu’il  n’y avait pas moins de mille cinq cents personnes ce jour de Mardi gras à Elven  en 1949 et plusieurs couples à marier! Dans la Morbihan, une grand partie des  mariages collectifs avaient lieu le Mardi gras, ainsi que dans le Finistère  comme à Sizun pour le Grand-Mardi, et à Plougastel où ils étaient plus modestes:  trente à quarante couples pourtant étaient mariés dans la même heure.
Les  tournées de quête en Carnaval étaient fort nombreuses. Déstinées à collecter des  victuailles pour le grand festin de Mardi gras, elles concernaient les  corporations de tout genre, les enfants de chœur et les marguilliers, les  enfants pauvres et les mendiants. Jusqu’à la Révolution, un repas de Mardi gras  offert par l’évêque réunissait autour de grandes tables tous les mendiants du  pays. L’invitation était annoncée au prône de la grand-messe de toutes les  églises des environs. On dressait des tables dans la cour de l’évêché, et les  convives de se faire servir par … l’évêque et son chapitre! Une distribution de  pain, de viande, de vêtements et d’argent terminait le repas.
Les quêtes sur  le seuil des maisons, en cette période de Carnaval, ne différaient pas beaucoup  de celles du premier de l’an. On improvisait des chansons de circonstance, et  les chanteurs recevaient en échange des morceaux de lard qu’ils accrochaient sur  un baton.
2.4.Les Pâques(Le 21 Avril)
Le jour de  Pâques est pour les chrétiens le jour de la résurrection du Christ, qui marque  la fin du carême et se célèbre dans la joie.
Cette coutume avait cours au  Moyen Age à Nantes et fut interdite par un concile en 1431. Les prêtres et les  clercs avaient plus d´un fil à retordre pour obtenir des Bretons le respect des  traditions chrétiennes. Attention à ceux qui, le matin de Pâques, paressaient  dans leur lit! Les prêtres et clercs ne se gênaient pas pour entrer de force  dans les maisons, relevant les paresseux de leur lit et les emportant sans  ménagement jusqu´à l´église où ils allaient subir le baptême des indolents. De  grands baquets d´eau froide leur étaient préparés et renversés sur le dos sans  pitié.
2.4.1.La pêche
L´eau bénite faisait partie des  choses qui se trouvaient toujours à bord d´un bateau de pêche. Sur les  sardiniers du Morbihan et lorsqu´on avait atteint le lieu de pêche, les marins  trempaient tous un doigt dans la bouteille d´eau bénite avant de lancer les  filets. On augmentait ainsi ses chances de faire une belle capture. “On va faire  une triste marée”, disaient les pêcheurs de Saint-Cast lorsque le premier  poisson était pêché par un pêcheur réputé pour avoir une mauvaise main. Avait-il  la main chanceuse, on était assure du contraire. Le bateau qui ramenait au port  les premières sardines de la saison en Finistère décorait son grand mât de  bouquets fleuris.
La légende veut que les cloches s’envolent de Rome et,  survolant le ciel de France, laissent tomber des oeufs en chocolat que les  enfants découvrent dans les jardins… (ou dans leur assiette!).
Les confiseurs  maintenant proposent d’autres personnages en chocolat: poules, lapins, cloches  et poissons font aussi partie du folklore de Pâques et si on veut faire un repas  de Pâques traditionnel, on se doit de préparer un gigot  d’agneau.
3.Du folklore français…
Chaque pays a ses  croyances, chaque peuple a ses superstitions et chaque histoire a ses origines-  plus ou moins crédibles.
3.1.La veille des Rois – Vision du futur mari  
Si le ciel était étoilé la veille des Rois, cela signifiait un été  sec cette année là. Pour voir en rêve le jeune homme qu´elles épouseraient, les  jeunes filles de Haute-Bretagne devaient mettre en se couchant trios feuilles de  laurier sous leur oreiller et dire en s´endormant : Gaspard - Melchior –  Balthazar – Dites-moi en mon dormant – Qui j´aurai de mon vivant. 
3.2.Le manque de croyance aux Pâques
On prétendait en  Haute-Bretagne qu´au cours de la veille de Pâques, toutes les pierres se  transformaient en pain et l´eau en cidre. Et, comme en tout pays, il se trouva  un incrédule pour se moquer de la croyance, il attendit un Samedi saint que la  nuit fut noire et s´aperçut en effet que le pain et que l´eau de la fontaine  était du cidre. Il but et mangea de grand appétit. Malheur à lui! Au petit jour,  le pain et le cidre reprirent leur consistance initiale et le pauvre homme  mourut dans d´atroces souffrances.
3.3.Qu’est-ce que signifie  “calvaire”?
De quelqu’un qui subit une lourde épreuve physique ou  morale, on dit qu’il vit un calvaire. Cette métaphore fait référence au lieu où  le Christ fut crucifié et mourut après de longues souffrances : une colline  voisine de Jérusalem, nommée Golgotha ou Calvaire.Golgotha signifiait, en langue  sémitique, "le Lieu du crâne". L’évangéliste Matthieu prend soin de noter ce  détail (27,33) : "Arrivés au lieu dit Golgotha, c’est-à-dire Lieu du crâne…" Les  traducteurs latins employèrent l’expression Locus calvariae, le nom calvaria  signifiant "tête chauve", d’où "crâne". Peu à peu, Calvaria, origine de  Calvaire, passa à l’état de nom propre.
3.4.  L’histoire du Sapin 
D'où vient cette coutume d'installer un arbre  couvert de décorations pour la fête de Noël? On a là-dessus plusieurs  hypothèses: l'une d'elles remonte très loin, vers les années 615, et on l'a  retrouvée dans un très vieux manuscrit.Il semblait qu'à cette époque vivait un  moine Irlandais, saint Colomban, qui était allé en France pour y construire des  monastères. Un jour qu'il était dans une ville où personne ne venait l'écouter  prêcher, il eut l'idée du sapin, le seul arbre encore vert à cette époque de  l'année, car on était en hiver. Il monta sur une montagne voisine et garnit les  branches d'un gros sapin avec des torches qu'il alluma toutes à la fois le soir  venu. Cela se passait aux alentours de Noël. Les citoyens furent bien intrigués  de voir cet arbre illuminé et accoururent pour ce rendre compte de ce qui se  passait. Ils trouvèrent là le moine Colomban, qui leur raconta comment Jésus  était né dans une étable pour notre salut et en convertit un grand nombre. Pour  commémorer cette conversion, les nouveaux chrétiens installèrent chaque année  des sapins illuminés à Noël. D'autres ont suivi l'exemple de la coutume qui est  venue jusqu'à nous.
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